Commencée en février 2014, terminée en juillet 2015, cette fenêtre aperçue dans la cour de l’hôtel où nous étions touristes. En face, un travailleur accrochait ses vêtements de travail à son balcon. Un si belle harmonie de bleus dans un monde qui l’est si peu, harmonieux.
Sur ce drap lourdement chargé de fils, quelques mots.
Sur la planète, en équilibre sur le ballon qui tourne sur lui-même, faire l’acrobate. Semer des mots comme un petit Poucet. Revenir en arrière, impossible. Semer des mots pour que les autres nous retrouvent?
La main, naissance du tracé, remords visible. La rature. Montrer le travail. Ne pas effacer le travail.
La vie n’est pas que ce qu’elle est, n’est-ce pas?
Un ailleurs à chercher, non pas vers le haut, mais vers le large, l’entre-deux de nos corps inquiets, pour des brassées de quoi? L’autre chose à trouver.
Mais peut-être as-tu encore une peur à m’offrir, mon petit chat?
Crédit photo: Marie-Christine Billon