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Les femmes suisse de 39-45 ne sont pas encore entrées dans l’histoire. Et pourtant c’est avec abnégation, émotion, humour mais surtout courage qu’elles ont activement participé à l’effort de guerre.
Elles n’étaient certes pas » aptes à prendre les armes « , mais une fois les hommes au » Réduit « , ce sont elles qui ont fait marcher le pays.
Et si cette guerre fut une période d’obscurcissement – la Suisse devait s’éteindre tous les jours à 22 heures – ce fut surtout une période d’obscurantisme où l’on exhortait la femme à devenir » un exemple social et à tourner son regard vers ce qui lui est le plus intime : la famille, l’école (ménagère) et l’église » .
Et comme il ne fallait pas jouir mais produire, on vendait le pain de la veille, parce que « le pain frais, on le mangeait trop vite « .
Pendant toute la guerre, la Suisse a mangé son pain dur, au cas où.
Lieux | Festival de la Cité – Lausanne, juillet 1997 |
Théâtre Le Poche – Genève, avril 2000 | |
Mise en scène et recherche d’accessoires improbables |
Anne-Marie Delbart |
Avec | Anne-Marie Yerly |
Heidi Kipfer | |
Marie Perny | |
Pianiste, chanteur, arrangeur | Daniel Perrin |
Collaborateur visuel | Henri Barbier |
Costumes | Mireille Dessingy / Verena Dbach |
Maquillages, coiffures | Johannita Muller |
Lumières | Patrick Jaquériod |
Son | Mathias Demoulin |
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